Mémoire en flux : archiver à l’ère numérique
Ce numéro interroge le rôle des archives à l’ère du flux numérique, entre effacement, contrôle et construction collective de la mémoire.

L’erreur comme point de départ
Ce journal naît de l’idée que l’erreur, le dysfonctionnement, le bug, sont les signes vivants d’un système en mouvement, d’une pensée en train de se faire. Il ne s’agit pas de réparer le monde numérique, mais de l’interroger, le traduire, le partager.
Parce que l’écran ne suffit pas. Parce qu’écrire, lire, annoter, afficher, manipuler un objet imprimé reste un acte politique et sensible.
Parce que face à l’inflation informationnelle, BUG cherche à requalifier le sens, à ralentir, à donner du corps aux mots, du grain au langage.
Conçu comme un pont entre experts et citoyens, BUG vise à :
- Décrypter les mots du numérique
- Ouvrir des espaces de réflexion collective
- Favoriser une appropriation critique des outils
Créer des passerelles entre écrit, parole, usage et savoir
Chaque numéro aborde un thème : langage, apprentissage, biens communs, consommation… à travers une structure récurrente mêlant :
- Un mot central et sa définition
- Des articles scientifiques vulgarisés


BUG est conçu par l’Atelier du Bonjour (Isabel de Bary, Gérard Paris-Clavel), et Nathalie Caclard avec la contribution de chercheurs, d’associations, d’usagers et de collectivités.
Sans logo, sans pub, sans dépendance à l’actualité :
BUG est une expérience éditoriale citoyenne, un outil pour penser le numérique autrement, dans une perspective d’humanisme critique et partagé.
Rendre visible une autre culture numérique,
où l'on apprend à apprendre,
où l'on parle de commun,
où chacun peut devenir acteur du langage numérique,
même sans l’avoir appris.


